7BN-Bonamassa

19 Novembre 2017
Article par Claude Côté

Joe Bonamassa au Centre Bell
Guitarmania

JoeBonamassa
Photo by Raúl Ranz
Après avoir rempli deux fois la salle Wilfrid-Pelletier l’an passé, le guitariste blues supersonique fait escale chez nous lundi soir au Centre Bell. Si l’on jette un coup d’oeil à son itinéraire nord-américain, il s’agit d’une exception puisque ses spectacles sont présenté dans des auditoriums, théâtres et salles de concerts symphoniques. La scène est installée vis-à-vis la section 101 (ou 113 de l’autre côté), c’est-à-dire en plein milieu de la patinoire.

Les billets aux parterre au coût de 206.00 et 175.00 dollars sont tous vendus. Reste d’excellents sièges moins chers, mais oubliez la section 119 derrière le but en face de la scène. C’est complet là-aussi. Mais la proximité de cette configuration théâtre est de bonne augure pour les fans. L’américain de 40 ans originaire de Utica, NY livre deux heures de blues et de rock comparable à une machine à frissons.

Perpétuellement en tournée, Joe Bonamassa a lancé en juillet dernier son douzième album tiré d’un concert depuis ses débuts professionnels en 2000 (si l’on inclut les DVDs) Live at Carnegie Hall-Acoustic Evening. Autre pierre à son vertigineux édifice meublé de projets ambitieux, de collaborations prestigieuses et de disques jamais ennuyeux. À ce titre, il a parallèlement aussi publié en 2017 le quatrième tome de son groupe rock, Black Country Communion, groupe duquel fait partie Jason Bonham à la batterie et Glenn Hughes (Deep Purple).

Avec son armada habituel de musiciens, sa panoplie de guitares assorties de Gibson 1959, sa préférée, Gibson Flying V, Gibson ES-335, Fender Stratocaster et Telecaster et on en passe, Bonamassa n’est jamais à court de surprises et d’étonnements sur une scène. Son style incisif et rapide n’a d’égal que son jeu posé et hyper sensible dans les cadences plus lentes. Oui, le gars joue de la guitare depuis son jeune âge, à 11 ans il officiait en première partie de B.B. King. Aujourd’hui, il est presque banal de débusquer régulièrement un jeune apprenti en bas âge en démonstration sur youtube. Des gamins qui parcourent le manche d’une guitare avec le blues pour véhicule.

Mais Bonamassa est un cas unique. Il a appris du regretté Danny Gatton, une sommité de la Telecaster. Il a non seulement mimé ses idoles, il a franchi le Rubicon. Plus rien ne l’arrête. Il est une PME qui produit du contenu blues de haut niveau. Et les preneurs sont partout sur le globe.

Bonamassa tous les jours

La machine promotionnelle qu’il nourrit est remarquable pour un artiste de blues, les produits dérivés, les récentes nouvelles, les réductions aux abonnés, toute cette opération roule rondement. Vous voulez acheter en ligne? Ce n’est pas le choix qui manque: cravates JB, briquets Zippo (avec l’inscription Blues Fuel), t-shirts vintage, pins, disques vinyles (maintenant la norme partout), chemises en flanelle, peignoir et bien sûr casquettes et tasses à café. Et l’on ne vous parle pas de la collection Bluesville University 1977...

Un item populaire: le chandail avec inscription Roadmaster, en dessous,deux guitares Les Paul croisées avec une tête de mort au milieu...Pour le rebelle en vous! Mais ce n’est pas tout: les pièces de monnaie de collection avec inscription JB: In Blues We Trust en édition limitée. On peut même acheter un t-shirt à l’effigie de l’astronaute Neil Armstrong sur la lune tenant une Les Paul.

Joe Bonamassa au Centre Bell, lundi 20 nov.

Billets: evenko.ca

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